Mon menu de randonnée : ce que je mange en chemin

Manger en randonnée. C’est un sujet sur lequel je reçois régulièrement des questions, et cela n’est pas surprenant : l’alimentation est l’une de mes grandes priorités en tête pendant la randonnée. Car sans nourriture, pas de randonnée. Malheureusement, je dois décevoir les gros mangeurs : des repas luxueux avec tout le nécessaire ne sont pas réalisables, à moins d’être prêt à porter un poids considérable. Pensez au moment où vous rentrez chez vous ou à votre voiture avec des sacs de courses remplis. Exactement : la nourriture est lourde. Dans mon équipement, c’est la partie la plus lourde de ce que j’emporte, donc je saisis chaque opportunité pour économiser du poids sur la nourriture. Au fil des ans, j’ai développé un rituel alimentaire fixe que j’ai suivi lors des trois dernières excursions. Curieux ? Ci-dessous, je partage volontiers mon menu avec vous.

Une règle générale lors du choix des aliments pour les randonnées est d’obtenir autant de calories que possible avec le moins de poids possible. Donc, je te préviens d’avance : mon régime alimentaire en randonnée n’est pas le plus sain. Ma raison derrière cela est que je compense cela avec l’activité physique pendant mes randonnées. Ces habitudes alimentaires ne sont donc pas quelque chose que je suis dans ma vie quotidienne, mais j’ai remarqué que je me fais plaisir en route, et je le fais donc pour ma propre tranquillité d’esprit. Il y a donc des options plus saines pour chaque repas (que je trouve souvent moins savoureuses), donc tu peux certainement les envisager.
Ok, maintenant que nous avons discuté de cela, je peux commencer. Bienvenue au Restaurant Del Floros !

1.Petit-déjeuner
Pour mon petit-déjeuner, je reste fidèle à mes habitudes alimentaires belges et opte pour du porridge. À la maison, je remplis un grand sac en plastique ziplock de flocons d’avoine et un plus petit sac de lait en poudre. Pendant la randonnée, je fais bouillir de l’eau le matin et j’y mélange quelques cuillerées de flocons d’avoine et de lait en poudre. Prêt ! Pour rompre le goût monotone du porridge (et pour m’assurer que je mange assez le matin), j’alterne quelques cuillerées de flocons d’avoine avec du chocolat. Cela peut être une tablette de chocolat au lait, ou simplement quelques cuillerées de Nutella directement du pot. Un dernier conseil : manger, manger, manger ! Plus votre petit-déjeuner est consistant le matin, plus la randonnée de la journée se déroulera facilement.

Pour ceux qui ont tendance à sauter le petit-déjeuner, je voudrais ajouter un conseil supplémentaire : donnez quand même une chance au petit-déjeuner lorsque vous marchez. Moi aussi, lors de mes premières randonnées, je jurais par « juste quelques barres énergétiques au petit-déjeuner », mais après un bon petit-déjeuner copieux le matin, je n’ai jamais regardé en arrière. Le regain d’énergie que vous obtenez en retour est exactement ce dont vous avez besoin pendant la randonnée, et vous le ressentirez vraiment. Bien sûr, le choix vous appartient, mais essayez-le et découvrez par vous-même si cela fait également une grande différence pour vous.

2. Déjeuner
Pour le déjeuner, je préfère rester simple et opter pour des crackers complets avec de la garniture. Généralement, je choisis simplement de la pâte à tartiner au chocolat (astuce : emportez un pot en plastique avec un couvercle bien hermétique et remplissez-le de pâte à tartiner au chocolat, ainsi vous n’aurez pas à transporter de pot en verre) ou un morceau de fromage. Ce n’est peut-être pas un plat gastronomique, mais ça remplit l’estomac !

3. Dîner
Le dîner est sans conteste le moment culinaire phare de la journée. C’est alors que je mange un repas lyophilisé, que vous pouvez trouver dans les magasins de plein air. Tout ce que vous avez à faire est de faire bouillir de l’eau, l’ajouter au sachet, attendre un instant et voilà, vous avez un repas complet. Des spaghettis bolognaise au curry de poulet, en passant par le goulasch ou un délicieux ragoût de bœuf, les choix sont infinis. En ce moment, je suis fidèle à la marque RealTurmat, même si ces repas sont parfois un peu petits. Assurez-vous donc de bien vérifier le nombre de calories indiqué sur le sachet ; cela donne une indication de la satiété du repas ! Les jours plus froids, je me fais plaisir avec un chocolat chaud après le dîner. Pour cela, j’utilise Hotcemel ; une poudre pour laquelle vous n’avez besoin que d’eau chaude pour faire du chocolat chaud. Astuce si vous choisissez cette marque : rassemblez la poudre des sachets en papier et conservez-les ensemble dans un sac en plastique. De cette façon, vous évitez que les sachets ne se déchirent. Je parle en connaissance de cause :).

4. En-cas
Entre les repas, je survie avec des barres énergétiques, des barres énergétiques et encore plus de barres énergétiques. En moyenne, j’en dévore environ quatre par jour. Je pille généralement l’étagère des barres énergétiques dans le magasin de plein air et je compose un assortiment de différentes saveurs autant que possible. Ces barres (relativement saines) je les combine avec quelques plaisirs coupables des randonneurs : les Snickers et les Twix. Rien de plus délicieux qu’une barre Snickers robuste en gravissant les derniers mètres de dénivelé d’une montée difficile !